Sans titre (02/06/11)
Partir. Partir. Partir. J'étouffe, j'implose. Je suis un amas de déceptions alors je me réjouis de n'avoir rien mis d'important dans ce que j'ai pu entreprendre récemment.
Sans titre (31/05/11)
C'est fini. Dieu merci, je ne suis plus rien d'autre que des cellules amassées. Ce n'était pas si important après tout. Une simple question de volonté et de circonstances. Mais je me sens si molle. Du chewing-gum étiolé sur du bitume ardent. Je m'étire et m'oublie. Comme si j'avais le temps. Mais je n'ai pas le temps. Deux semaines, un mois et demi, deux mois et demi. Je dois être un peu folle.
Sans titre (30/05/11)
Je suis molle et lasse. Un peu comme un chewing-gum, craché avec mépris sur du goudron et que le soleil aura vite fait de fondre. Un pied et il s'étire en un long filament rose. Je m'étire à travers les jours qui me restent à tirer dans ce lycée merdique. Une ombre, un léger courant d'air, j'erre comme un fantôme le long des couloirs. Je suis dans l'attente d'un renouveau. Des moustiques énormes, un climat étouffant, des piscines et Montréal, par dessus tout. Le NB, l'été indien et l'hiver enivrant.
Sans titre (14/05/11)
Je ne fais jamais semblant, c'est juste que vous ne comprenez pas.
Sans titre (20/03/11)
Je suis un peu mélancolique parce que j'ai l'impression que grandir signifie renoncer à vivre dans l'idéal.
Sans titre (15/03/11)
Je ne le voulais pas vraiment, mais les chimères s'en sont allées. J'aurais voulu tendre la main et pouvoir empêcher leur envol gracieux. Leurs ailes déployées dans le ciel encre se sont insinuées dans mes rétines comme des taches indélébiles. Autour, toujours les étoiles et la lune, mais le ciel paraît si vide maintenant. Qui veille mes nuits et mes insomnies aujourd'hui? Oh bien sûr le nid ne s'est pas vidé en une nuit, mais quelle importance puisqu'il est vide ?